Les Français exigent plus de transparence sur les produits alimentaires
La demande de transparence des consommateurs a augmenté au cours des dernières années. Les Français ont envie de tout savoir sur les produits qu’ils achètent. Obésité, maladies, pollution environnementale, épuisement des sols, étiquetage trompeur, scandales alimentaires… l’industrie agroalimentaire est considérée comme responsable d’une partie des maux qui affectent les sociétés modernes. De ce fait, les… Voir l’article
3 janvier 2022
La demande de transparence des consommateurs a augmenté au cours des dernières années. Les Français ont envie de tout savoir sur les produits qu’ils achètent.
Obésité, maladies, pollution environnementale, épuisement des sols, étiquetage trompeur, scandales alimentaires… l’industrie agroalimentaire est considérée comme responsable d’une partie des maux qui affectent les sociétés modernes. De ce fait, les Français souhaitent plus de transparence et exigent davantage d’informations sur les produits alimentaires qu’ils consomment.
Est-ce que le produit est sain ? Quel est son lieu de production ? Comment a-t-il été transporté ? Ce sont les questions auxquelles les Français cherchent de plus en plus souvent des réponses. Dans une étude LSA pour Avery Dennison, 80% des sondés déclarent chercher des informations sur le lieu d’origine du produit, 88 % sur sa date de péremption, 81 % sur sa composition, 61 % sur ses effets sur la santé…
Si tous les Français revendiquent, ces dernières années, vouloir opter pour une consommation plus maîtrisée , la crise sanitaire a renforcé cette demande, notamment à propos du lieu d’origine (72 % s’y déclarent plus attentifs depuis le début du Covid-19) selon l’étude de LSA.
En 2021, les consommateurs ont donc plus que jamais la volonté d’accéder à une alimentation plus saine, avec plus de naturalité et une traçabilité accrue. L’intérêt des consommateurs pour des appli comme Yuka, Phenix… qui permettent sur un simple scan du code-barres d’un produit de connaître sa composition, est grandissant. Ou encore, les débats sur la présence de sels nitrités dans le jambon, sur les viandes de synthèse ou la réglementation au Parlement français.
Face à ces consommateurs toujours plus méfiants, exigeants et en quête de vérité, les acteurs du secteur n’ont d’autre choix que de chercher comment gagner la confiance de leurs clients. « Les industriels vont devoir redéfinir leur marketing dans le sens de la transparence à travers quatre dimensions : authenticité, engagement, cohérence et preuves. Un audit de la transparence évaluera si les marques se présentent honnêtement, si elles sont engagées, si leur démarche est cohérente et si elles donnent au consommateur les moyens de vérifier les promesses affichées », un extrait d’un livre intitulé : « Le Marketing de la Transparence à l’ère du Digital : Une opportunité de reconquête pour l’industrie agroalimentaire », de Camila Mendoza Moreno, Fondatrice & CEO de Transparence Conseil. Ce livre décortique les nouveaux défis de l’industrie agroalimentaire et appuie sur la nécessité d’un marketing placé sous le signe du vrai et de l’authentique, ouvrant la voie vers un renouvellement de l’ensemble du secteur.
En dépit des efforts entrepris par un grand nombre de groupes agroalimentaires, les nouvelles mentions sur les emballages et la multiplication des labels ne suffisent plus à satisfaire les consommateurs, et pensent que les enseignes ne communiquent pas assez sur la traçabilité et l’origine des produits. C’est donc grâce aux nouvelles technologies digitales comme les applications mobiles et la Blockchain que les marques peuvent trouver les solutions pour engager des démarches plus transparentes.