Confinement : Etude Nielsen sur la consommation bio

Une étude Nielsen explore l’impact du confinement, en France, sur la consommation de produits bio. Depuis le début du Covid-19, les produits bio sont en très forte croissance en grandes surfaces et en magasins bio spécialisés (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire, Bio C’ Bon, Naturéo…). Les supermarchés, les magasins de proximité et le drive tirent… Voir l’article

2 septembre 2021
NIELSEN

Une étude Nielsen explore l’impact du confinement, en France, sur la consommation de produits bio.

Depuis le début du Covid-19, les produits bio sont en très forte croissance en grandes surfaces et en magasins bio spécialisés (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire, Bio C’ Bon, Naturéo…). Les supermarchés, les magasins de proximité et le drive tirent particulièrement leur épingle du jeu en ce moment.
Plusieurs phénomènes peuvent expliquer cette tendance. Tout d’abord, les produits bio, perçus comme plus naturels que les autres, restent recherchés par les consommateurs, surtout dans une période de doute. Ensuite, en moyenne, et même s’il peut y avoir des différences d’une catégorie de produits à l’autre, le bio est un peu moins “rupturiste” que le conventionnel, ce qui signifie que, quand les rayons sont vides, il y a plus de chances de pouvoir encore trouver des produits bio en rayon. Enfin, le recentrage sur le commerce en ligne ou de proximité, où le poids du bio est structurellement plus important, joue mécaniquement en faveur de la croissance de ces produits.

Les départements où la croissance du bio était la plus forte lors de la dernière semaine du mois de mars se situent dans le nord et le nord-ouest, ainsi que dans l’est et le sud-ouest. Cette carte de France de la croissance du bio est à la fois le reflet du poids important du bio dans ces zones, mais aussi, plus généralement, du fait que les familles sont plus représentées dans ces départements, ce qui se répercute naturellement sur la consommation de produits bio. En revanche, le dynamisme des produits bio est plus limité en région parisienne, à Paris en particulier, ce qui peut en partie s’expliquer par “l’exode” vers la province d’une population qui sur-consomme du bio habituellement.

La crise actuelle pourrait avoir comme conséquence l’accélération de l’adoption, dans le panier post-Covid des Français, du e-commerce, du bio et des produits alternatifs dans leur ensemble (produits écologiques).

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