Compiègne renaît de ses cendres

En l’espace d’un an, ce sont plus de 80 magasins qui ont ouvert dans la ville.

6 décembre 2021

C’est lors du quatrième séminaire des commerçants que Philippe MARINI, maire de Compiègne depuis 1987 (et président de l’Agglomération de la région de Compiègne depuis 2015) était heureux d’affirmer que les locaux commerciaux libres de sa ville se faisaient rares, ajoutant que la crise qu’a longtemps subit Compiègne était derrière eux.

Compiègne jouit d’une localisation attrayante

Situé à proximité de la A1 et à 45 minutes de l’aéroport Charles De Gaulle, la ville impériale, dont le centre-ville a été élu meilleur centre-ville du Palmarès Procos 2019 dans la catégorie petite et moyenne ville, sait attirer.

Une ville qui a retrouve des commerçants en centre-ville

Compiègne a connu ces dernières années plusieurs cessations, mais les 87 nouvelles ouvertures de commerces rendent le solde positif, et font revivre le centre-ville. En effet, le taux de vacance des locaux commerciaux est de 4%, alors que la moyenne nationale des villes de la même démographie est de 9%. Ce qui semble incroyable car la ville semblait être sous la menace d’une certaine désertification ces dernières années.

De nouvelles implantations commerciales qui sont moteur dans le renouveau de la commune

Ce re-dynamisme citadin est donc dû aux nouvelles implantations. Effectivement, le centre commercial de Royallieu ouvert en 2020 a offert de nombreuses opportunités, et abrite le nouvel Intermarché, ce qui lui assure une certaine visibilité. Cette nouvelle surface a engendré la création de sept cellules commerciales, dont une occupée par l’enseigne Colombus Café qui s’est installée sur une surface de 100m2.

Un maire qui a soutenu le commerce pendant la crise de la COVID

Notons que le maire fait beaucoup pour ses commerçants. Ils sont de ce fait très peu à avoir dû baisser le rideau à la suite des conséquences du Covid, et ce grâce notamment aux aides déployées par l’agglomération de Compiègne (1,4 million d’euros). Dans le même sens, les magasins « non-essentiels » ont été soutenus par le maire, puisque ce dernier leur a dédié un arrêté municipal permettant de vendre leur marchandise sur le trottoir. Décision par ailleurs considérée comme illégale par la préfecture de l’Oise. Face à cela, l’élu n’a jamais abandonné ses commerçants : « Je suis prêt à aller jusque devant le tribunal administratif, on développera nos arguments juridiques ». Une jolie ville où règne la solidarité !

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